La Rhétorique se définit principalement comme l'art de persuader. Elle trouve ses fondements dans les ouvrages grecs et latins
avec de grands maîtres comme Aristote (IVème siècle avant J.C.), Cicéron (1er sècle avant J.C.)
et Quintilien (Ier siècle).
Côté grec, on peut citer Homère, Empédocle, Gorgias, Protagoras, Isocrate, Théophraste.
du côté latin, on trouve Caton l'Ancien, César, Cicéron.
C'est au XVème siècle, avec la Renaissance italienne qu'un nouvel élan est donné. On redécouvre les textes anciens et le traité
de Quintilien.
Puis :
au XVIIème : Erasme,
au XVIIIème : du Marsais, Condillac, Malherbe, Vaugelas
au XIXème siècle, de nombreux ouvrages paraissent, essentiellement scolaires (Crevier, Carpentier, Leclerc)
Au XXème siècle, on constate une certaine désaffection de la part de l'Enseignement publique. La matière n'est même plus
enseignée. Et ce, alors même qu'aux Etats-Unis se développent des séminaires de speech and debate consacrés
à l'art de la persuasion. Séminaires à destination des hommes du marketing, de la politique,...
Les genres de la rhétorique
Traditionnellement, on peut décliner la rhétorique en trois principaux genres :
Délibératif
Sur l'opportun et l'inopportun
lieu :le bonheur
Démonstratif
Sur le bien et le mal, le laid et le beau
lieu :la vertu
Judiciaire
Sur le vrai et le faux
lieu :le plaisir
Les figures de la rhétorique
Elles se déclinent en figure de style, de mots, de pensée.