Vendre, Acheter, Echanger
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Le lexique des termes philatéliques
termes précédents
Empreinte
Se dit de toute oblitération dans le langage administratif de la Poste. Ainsi, on appelle officiellement empreinte de distributeur ces bandes de papier bleuté, rosé, blanc, jaune ou gris sur lesquelles l'affranchissement a été imprimé par une machine.
Entier postal
C'est tout pli muni d'un affranchissement imprimé et vendu dans les bureaux de poste, tels, par exemple, l'aérogramme et la carte-lettre.
Postal stationery
Entrepôt
Bureau sédentaire fermé au public, qui se limite à recevoir, oblitérer et transmettre le courrier déposé dans sa boîte à lettres. Les oblitérations de ces bureaux se reconnaissent à la mention entrepôt.
Epreuve
Tirage réalisé à partir du poinçon ou coin original pour permettre à l'artiste de juger de son travail. L'épreuve est dite d'état lorsqu'elle résulte d'un tirage en cours d'élaboration et épreuve d'artiste, lorsque, en fin d'ouvrage, l'oeuvre achevée doit être présentée. L'épreuve de luxe C'est un tirage sur feuillet de qualité, réalisé en nombre limité par l'administration à des fins de prestige.
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Erreur
C'est tout défaut de fabrication qui affecte un timbre et qui, en lui conférant un aspect original, en augmente la valeur philatélique (voir aussi Variété).
Essai
C'est tout tirage réalisé avant impression pour ajuster les machines. Les feuilles ainsi obtenues ne peuvent constituer des documents postaux. Dépourvues de valeur philatélique, elles peuvent tout au plus constituer des curiosités pour qui s'intéresse aux techniques de fabrication d'un timbre-poste.
Etiquette de service
Toute bande de papier délivrée dans les bureaux de poste et destinée à être collée sur un envoi acheminé dans des conditions particulières de rapidité ou de sécurité comme par avion,"exprès", "recommandés", etc.
Etoile
Oblitération constituée de points ainsi disposés, particulière aux bureaux de poste parisiens au siècle dernier, alors que les autres villes de France disposaient d'oblitérations en losange.
Expertise (philatélique)
Se dit de toute analyse approfondie d'un document philatélique par une autorité compétente afin d'en déterminer l'authenticité et la valeur. Pour trouver un expert, s'adresser à la Fédération des sociétés philatéliques françaises (voir ce mot).
Exposition (philatélique)
C'est toute manifestation destinée à montrer des timbres aux amateurs. La première exposition philatélique française date de 1867. Qu'elles soient nationales ou internationales, ces expositions donnent lieu dans tous les pays à des émissions spéciales et à des commémorations.
Exprès
C'est un envoi postal acheminé comme les autres jusqu'au bureau de poste du destinataire, qui le distribue dès réception par porteur spécial sans attendre les horaires réglementaires. L'affranchissement d'un tel courrier, muni de l'étiquette exprès, est beaucoup plus élevé que l'envoi courant. Ce service était remarquablement organisé en France jusqu'à une époque récente, mais la distribution de ce genre de courrier étant laissée à la discrétion du bureau d'arrivée, on peut présager la désaffection du public pour ces envois.
Faciale (valeur)
C'est la somme inscrite sur le timbre, surtaxe comprise, et payée par l'usager.
FAUX
Imitations généralement réalisée pour tromper. Les faux destinés à tromper les philatélistes imitent rarement des timbres bon marché, mais des pièces de prix. Aussi les raretés comptent-elles de nombreuses imitations plus ou moins -bien réussies et dont certaines sont aussi célèbres que les habiles faussaires qui les ont réalisées et dont la réputation est assise sur de retentissants procès. A toutes les époques, des faux ont été réalisés pour tromper les services postaux. Collés sur une enveloppe et oblitérés, ce qui atteste leur utilisation postale, ils acquièrent une valeur philatélique. Certains d'entre eux ont une cote élevée et sont répertoriés (par exemple, les faux Merson de Forbin ).
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FAVRE, Jules
(Cahors 1838 - Ville d'Avray 1882) Avocat et homme politique, membre du Parti Républicain (Député de Paris en 1869) et du gouvernement de la Défense Nationale où il est Ministre de l'Intérieur.
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FEILLET, Alphonse
(La Ferté-Macé, 1824, Paris, 6 février 1872). Ancien professeur d'histoire, ami de Steenackers, succède à Eugène Godeaux comme Chef du
service des correspondances extraordinaires à Tours.
« Ici se rencontrent le souvenir d'un homme sur lequel je dois m'arrêter quelque temps, et pour l'homme, le républicain et patriote, victime frappée par un ricochet de la guerre, et pour les conséquences qu'ont eues pour moi les circonstances qui ont amené sa mort. Je ne m'écarterai pas du reste bien longtemps de l'ordre de mon récit. Il s'agit de M. Alphonse Feillet, que je donnai pour successeur à M. Godeaux.
M. Feillet, historien distingué, lauréat de l'Institut de pour son ouvrage la misère au temps de la fronde, avait été au collège mon professeur d'histoire et mon répétiteur. Plus tard il était devenu mon ami, et j'avais pour lui la plus grande affection, comme j'avais la plus haute estime pour la noblesse de son caractère. Surpris pendant ses vacances en province par les événements de la guerre, il m'avait écrit à Tours, me disant qu'il aurait désiré se rendre utile dans les circonstances douloureuses où se trouvait le pays et me priant de voir à le faire employer. La retraite de M. Godeaux me fournit une occasion toute naturelle de le satisfaire et je lui écrivis à Poitiers, où il était avec sa famille, pour lui proposer le poste vacant. Il accourut se mettre à ma disposition.
Ce n'était pas une sinécure que la direction des correspondances par voies extraordinaires : elle comprenait la garde des pigeons, le service les aérostatiers, des messagers, une correspondance très variée, une comptabilité assez compliquée. M. Feillet se multiplia, toujours au poste, alerte, infatigable, comme un jeune homme, apportant à un service inaccoutumé la même ardeur qu'à ses études chéries d'histoire et de littérature, heureux de penser qu'il pouvait être utile à son pays si cruellement éprouvé, et qu'il m'était agréable à moi, qu'il aimait presque à l'égal d'un frère.
Lorsque, après la capitulation de Paris, nous donnâmes tous notre démission, Feillet fit comme tout le monde. Déjà à ce moment, il avait été convenu entre nous d'écrire en collaboration un livre où nous mettrions toutes nos impressions sur ces temps de tristesse, et un historique complet de tout ce qui avait constitué les moyens de correspondances inusités et innovés. Il y avait là , à ce qu'il nous semblait, un ouvrage des plus intéressants et des plus curieux à faire. Aussi Feillet, avec cette intelligence de l'historien et du chercheur, avait-il réuni peu à peu tous les documents qui pouvaient nous servir, et je lui donnais tout ce que j'avais à ma disposition, car mes occupations ne me permettaient que rarement de prendre des notes pour son travail futur.
C'est ainsi que dans le courant du mois de février, il avait emporté à Paris tous les rapports des messagers, la listeexacte de tous ceux qui étaient partis de Tours ou de Bordeaux chargés d'une mission du gouvernement, les renseignements sur chacun d'eux, les rapports des aéronautes, des notes sur l'organisation de ces mêmes aéronautes à Tours et à Bordeaux, sur l'emmagasinement et la conservation des ballons dans les théâtres de Tours, Poitiers et Angoulême, sur la fabrication à Tours des ballons qui devaient tenter le retour à Paris, l'essai des boules flottantes, des chiens, etc.
Ces documents, d'une si grande importance pour composer notre livre, étaient aussi d'une assez grande importance pour nous, comme je m'en aperçus plus tard ; ils précisaient certains détails de mon administration, relatifs sutout aux correspondances extraordinaires qu'il eût été intéressant de rappeler.
Quoi qu'il en soit, lorsque Feillet, après son départ de Bordeaux, à la fin de février 1871, fut rentré à Neuilly, où il avait une petite propriété, il se mit bravement à la besogne avec ce courage de travailleur que lui connaissait ses amis. Malheureusement, l'insurrection de la Commune éclata ; et avec elle, une série d'événements dont le résultat dernier fut pour mon ami outre l'anéantissement des matériaux de son travail, la destruction de sa maison et sa mort prématurée. Car on le sait que trop, la guerre ne fait pas des victimes seulement sur les champs de bataille. L'épisode vaut la peine d'être rappelé.
La maison de M. Feillet était occupée par un détachement du 68e de ligne. Les fédérés, ne pouvant parvenir à déloger les soldats tout d'abord, en firent le but de leurs projectiles : trois bombes de pétrole l'atteignirent et y allumèrent un incendie. Tout brûla : les murs eux-mêmes ne restèrent pas debout. C'était un désastre pour M. Feillet : mais ce qui lui fut le plus sensible dans ce désastre, ce fut la perte de sa bibliothèque, de ses manuscrits, de tout un immense travail de vingt longues années, de tous les matériaux précieux pour lui et pour moi qu'il avait amassés avec la double sollicitude du patriote et de l'ami.
Le coup fut tellemnt affreux pour l'honnête homme et le savant qu'il ne s'en releva pas. Il fut pris d'un profond découragement. L'amour du travail lui-même lui manqua : je l'engageai à se mettre au livre que nous devions faire en commun : nos souvenirs, en ce moment, étaient encore assez présents pour pouvoir conduire à un résultat utile, même sans les documents perdus dans le désastre de nuit. Je ne pus l'arracher à la léthargie qui s'était emparée de ses facultés jusqu'alors si actives. Il mourut moins d'un an après, en février 1872, regretté de tous ceux qui l'avaient connu, laissant le souvenir d'un honnête homme, d'un érudit, d'un véritable historien consciencieux et juste. »
(F.-F. Steenackers)
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FERRE Théophile ( ? - 1871)
Membre de la Commune (18ème) délégué à la sûreté générale, fusillé à Satory le 28 novembre 1871.
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Feuille
C'est le format de papier divisé
Feuillet
(voir Bloc-feuillet).
Fédération des sociétés philatéliques françaises
Organisme également appelé par son sigle FSPF, .'fondé en 1922 et regroupant la plupart des clubs philatélistes français et auprès duquel, entre autres, tout adhérent peut trouver la liste des experts en philatélie.
Fictif
Vignette sans valeur utilisée pour que les postiers apprennent leur métier.
Termes suivants
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