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Luc-Olivier Merson : Lettre � D�sir� Bourgoin
Cher Ami,
Si je ne connaissais les tr�sors que tu caches et la fortune immense que tu dissimules � tous les
yeux, je te verrais avec peine te livrer aux folles d�penses de timbres-poste que n�cessite la folle
correspondance que ton amiti� in�puisable pour moi entretient avec ma froideur apparente quoique
cach�e et non moins myst�rieuse que probl�matique. Quel malheur que tu m'aies connu !
J'ai compt� que depuis le jour o� nous nous rev�mes tu n'avais pas d�pens� moins de 317 F 19
en port de lettres. Que c'est beau et comme tu dois souffrir de voir que je r�ponds si mal � tes marques de
folle tendresse. Ainsi croirais-tu que je n'ai pas (??) connu (??) ton dessein, et, plus fort, peux-tu imaginer que je ne sache pas
encore quand je pourrai y songer. C'est incroyable n'est-ce pas ? Eh bien c'est comme �a et je m'�tonne moi-m�me.
Mais toi, rien ne doit te surprendre, tu en as vu bien d'autres. Mais pas de si fortes que celles-l� hein ?
A toi de coeur cher et noble artiste Grand ma�tre Triple ma�tre. G�ant.
immensit� inifini (tu vois que je suis aussi fort que toi)
Ton vieux,
Luc Olivier Merson
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