Bonjour,
Après avoir créé un petit sujet sur le n°7 pour essayer de savoir combien il en restait à peu près, je souhaiterais connaître une estimation faite par tel ou tel ouvrage à propos du n°34 Y&T?
Bonne soirée à tous,
Merci
Bonjour.
- c'est là une véritable "colle", car les ouvrages classiques ne s'attachent pas à décompter le nombre de "non émis" de cet ordre, normalement détruits mais passés à la postérité. D'autres internautes auront peut-être des éléments de réponse.
Quoi que l'on pense des "non émis", votre question est légitime: comme on sait, les mises en vente sont assez nombreuses. Pour en général concerner des reproductions, annoncées comme telles, de manière plus ou moins visible.
Le 10/10 lauré est également présent dans les grandes ventes - et il y a fort à parier que les acquéreurs sont surtout des investisseurs.
On voit moins souvent des timbres oblitérés tardivement, ayant réellement servi - s'agissant de "fabrications" d'une époque où l'on se souciait de valoriser les timbres neufs, les oblitérés ayant seuls droit de cité (il serait possible de les dénombrer, mais je n'ai aucune piste - quant à l'intérêt philatélique, il serait discutable).
Désolé de ne pouvoir vous renseigner - et bien à vous.
Christian H.
(Re)Bonjour.
- sans répondre malheureusement à votre question, mais pour illuster mon propos quant aux 10/10 Yvert ayant servi, je vous cite le Spécialisé Yvert de 1999:
"Certains philatélistes de la fin du siècle dernier l'ont utilisé sur du courrier; cette valeur était alors très commune. On trouve donc des lettres, et même des pneumatiques affranchis avec des 10 sur 10c et acceptés pour leur valeur faciale."
Bien à vous. Christian H.
RE : Combien de n°34 Y&T reste-t-il?- Anonymous a écrit le 26-10-2010: [ Répondre | Sujet ]
Un non-émis utilisé postalement! curieuse histoire, cela ne doit pas être trop régulier. Ce n° 34 m'est assez peu connu et je ne me rappelle pas avoir lu d'articles à son sujet.
(Re)Bonjour.
- eh non, ce serait une "irrégularité", à mettre en parallèle avec les pratiques des philatélistes de cette époque (vers 1900), où seuls les oblitérés avaient droit de cité. "Ce timbre existe oblitéré tardivement" signale de manière lapidaire le catalogue spécialisé Yvert de 1975.
Les timbres non incinérés, et ayant rejoint le marché, proviendraient de l'imprimeur de la surcharge (à en croire le catalogue Thiaude, fiche technique de l'édition 1975).
Seules les feuilles des collections du Musée de la Poste, venant des collections officielles de l'Etat, attestent par ailleurs de l'existence authentique de ce "non-émis", ne figurant dans un aucun texte officiel (référence: Spécialisé Yvert, 2000).
Sur le marché existent, semble-t-il, plusieurs blocs de 4 (à l'état neuf): ainsi celui illustrant l'article du spécialisé Yvert de 1975 n'est-il pas le même que celui (mieux centré) d'une vente Philatelia de 1970.
Bien à vous. Christian H.
RE : Combien de n°34 Y&T reste-t-il?- Anonymous a écrit le 26-10-2010: [ Répondre | Sujet ]
Ce serait donc un non-émis émis de façon non officielle. Drôle de statut.
(Re)Bonjour.
- eh oui: le statut du n°34, 10/10c lauré, est pour le moins particulier .
- D'une part, aucune archive concernant les circonstances de sa confection ne sont parvenues à la postérité (contrairement p.ex. à ce qui a été le cas pour le n°8, 20 c. bleu de la 1ère émission, destiné officiellement à remplacer le 20 c. noir: comme on sait, ce timbre ne fut pas émis, suite à la mise en oeuvre du nouveau tarif à 25 c.).
- D'autre part aurait-il été "émis de manière non officielle"? c'est une manière élégante de dire les choses - les responsables de son apparition sur le marché des philatélistes n'étant sûrement pas autorisés à agir ainsi.
(Quant à son utilisation postale - très rare -, elle n'aurait pu se faire que moyennant une attitude particulière des postiers: défaut de vigilance etc.)
J'ajoute enfin que le cas du n°34 a sûrement des homologues à l'étranger.
Et que faut-il penser de ce timbre? - j'ai essayé de consulter quelques catalogues de prestigieuses collections de classiques français: je n'ai trouvé aucun 10/10 lauré.
Il reste que c'est un classique s'inscrivant de manière non élucidée dans l'histoire de la philatélie française.
Bien à vous.
Christian H.
RE : Combien de n°34 Y&T reste-t-il?- Anonymous a écrit le 26-10-2010: [ Répondre | Sujet ]
Je ne vais pas épiloguer longtemps mais ce timbre n'aurait donc pas atterri dans les bureaux de poste par l'intermédiaire de la poste elle-même! mystère. C'est un "classique",ouais, qui ne devrait pas l'être.
(Re)Bonjour.
- j'adhère à cette conclusion - tournant autour de la signification du mot "classique" .
Il est bien certain que ce timbre n'a jamais été mis à la disposition du public des bureaux de poste. Le fait qu'aucun texte connu n'ait présidé à sa naissance le "disqualifierait" pour le moment.
Bien à vous. Christian H.
Bonjour à tous.
- en feuilletant quelques anciens catalogues de ventes, mon attention a été attirée par un n°34, 10/10 lauré, ayant réellement fait l'objet d'un usage postal (abusif), comme nous avons pu le remarquer ici (catalalogue en forme de prix-courant n°19 de M.L.-M. Couturier - 8 Rue Drouot, Paris 9ème - en 1967).
Je mentionne cette petite enveloppe à titre documentaire.
Il s'agit d'une lettre de Paris en Suisse, expédiée du bureau Paris 20, qui a apposé son cachet-à-date du 18 octobre 1894: l'affranchissement a été réalisé en associant au 15 c. Sage ayant cours à l'époque le fameux 10/10 c. lauré (tarif correct de 25 centimes, et lettre non taxée).
Pièce rare bien entendu, mais dont l'intérêt n'est pas évident.
Bien à vous tous.
Christian H.
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