Accueil | Actualité | Annonces | Forum | Philamômes | Histoire postale | Merson | Liens |
|
La cote des timbres au type Merson
La cote des MersonSourcesLes cotes indiquées prennent en compte plusieurs éléments :
Comment évaluer un Merson ?Pour l'anecdote, dans son catalogue de 1914-1915, Arthur Maury attribuait sans plus de précisions le prix de 45 centimes pour les 5 timbres de 40c, 45c, 50c 1f et 2fPour connaître la valeur d'un timbre ou d'un document, vous devez :
Si votre timbre présente une particularité : Non-dentelé, bloc de 4, manchette GC, surcharge incomplète, à l'envers, décentrage très important, erreur de couleur, vous pourrez lui appliquer une plus-value. Si la cote vous amène à une valeur supérieure à 500 €, faites-le expertiser par un négociant et, si vous souhaitez vous en séparer, proposez-le dans une vente sur offres par un intermédiaire sérieux (Cérès, Behr, Roumet, Christian Isaac, Robin, Perrichon, ...). N'espérez pas trouver au marché aux timbres, chez un négociant ou au détour d'un paquet de lettres non triées des pièces exceptionnelles : les pièces rares sont connues comme telles (les quelques feuilles entières de 2F violet et jaune, de 5 F poste aérienne, les vrais surchargés poste aérienne de Cilicie, les livrets de l'UPU. Souvent même, le propriétaire actuel en est connu. Sachez encore que les pièces isolées les plus rares au type Merson ont été vendues aux environs de 6000 et qu'il serait très étonnant que vous en ayiez plusieurs en votre possession. Souvenez-vous aussi qu'il n'existe pas de maquette connue du timbre, même si l'on vous en propose, et que certains faux (Forbin, par exemple) peuvent se vendre jusqu'à 80 € en raison de leur intérêt pour les monographies. NOTA BENEPour moi qui ne collectionne que les Merson, avec souvent une passion irraisonnée, les catalogues sont une source précieuse d'information de base, de référence. Quand je recherche une cotation, je m'intéresse plus à la notion de rareté qu'à la valeur intrinsèque du timbre. Comme beaucoup d'autres collectionneurs, je n'ai pas l'angoisse de la case vide dans un album. De toute façon l'album monographique au type Merson n'existant pas, il me faut toujours créer de nouvelles cases pour de nouvelles pièces. C'est souvent l'histoire postale ou l'Histoire plus que l'état du timbre qui suscite l'intérêt. Peu m'importe que le timbre ait une trace de charnière, une dent en moins, des tâches de rouille ou soit plus ou moins mal centré. Son intérêt est ailleurs... "l'essentiel est invisible à nos yeux" Je me souviens de l'émotion ressentie au simple toucher d'une enveloppe miraculeusement épargnée dans un accident d'avion de Costes et Bellontes, ou, une autre fois, d'un courrier en provenance d'Alep ou d'un autre passé par la censure militaire Serbe. La philatélie ne peut se résumer à un petit rectangle propret, bien dentelé, gommé d'origine et sans charnière (surtout !), dans le linceul blanc d'un album oublié au fond d'un coffre-fort de banque ou d'un grenier. |