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Luc-Olivier Merson : un peintre inspiré ?
La Maquette du timbre n'a jamais été retrouvée. Quelques dessins ou esquisses de luc-Olivier Merson sont conservées dans des collections particulières, comme ces croquis de Luc-Olivier Merson, qui furent exposés dans le cadre de l'Académie à Paris Philex 2018 Ils sont reproduits, pages 496 et 497 de l’Histoire des Timbres-Poste Français, Arthur Maury, Paris 1907, et sont ainsi légendés : "A la recherche de types de timbres-poste Ébauche par M. Luc-Olivier Merson. On retrouve dans ces ébauches les détails corrigés des deux projets Bourgoin primés au Concours de 1894 (voir pages 506 et 507)". (Documents et informations transmis par Jean-François BRUN de l'Académie de Philatélie.) Il en existe cependant plusieurs fausses, des plus fantaisistes, d'origine anglaise. Elles sont l'oeuvre d'un collectionneur dessinateur qui en a dessiné d'autres au type Mouchon ou Blanc. Elles sont accompagnées d'une fausse expertise de Wilhelm Hofinger de Munich. Comparées à la qualité des dessins talentueux de Luc-Olivier Merson, ces maquettes ne font pas illusion. Une hypothèse a été émise selon laquelle le timbre serait inspiré d'une oeuvre appelé "La force" de François-Joseph HEIM, actuellement conservée au Musée de Belfort, peint en 1817. François-Joseph HEIM : Peintre Français né à Belfort en 1787, mort à Paris en 1865. Il exécuta pour les plafonds des galeries du Louvre une allégorie de la renaissance des arts.Il fut un éminent peintre d'Histoire et de portraits dont "Louis-Philippe recevant les Députés qui lui défèrent la couronne" (1833) Académique et réfléchi, il fut toute sa vie en butte aux sarcasmes des romantiques. Ce tableau représente une femme armée et cuirassée appuyée dans une pose analogue à celle du timbre, le coude sur l'échine d'un lion. Il y a peut-être chez Merson une réminiscence de ce tableau. D'autant qu'il avait lui-même appelé son timbre La France se reposant dans sa force. En effet s'il l'on inverse le personnage et qu'on le détache du reste du tableau, la coïncidence est troublante : Ce bonnet a été demandé par le député Mesureur qui souhaitait une effigie républicaine. Suite : Le concours de 1893 |