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Ballon N° 11 : « Le Godefroy-Cavaignac »
Caractéristiques Volume : 2045 m³
Fabricant : Cliquez ici pour plus de détails sur le constructeur Famille Godard
Aéronaute : Godard Edmée (père)
Date de départ Vendredi 14 Octobre 1870 (26 ème jour du Siège)
Lieu de départ Gare d'Orléans
Heure de départ 9h45
Date d'arrivée 14 Octobre 1870
Lieu d'arrivée
Brillon, près de Bar-le-Duc (Meuse)
Heure d'arrivée 14h45
Durée du vol 5h
Kilomètres parcourus 257 km
Passagers Comte Emile de Kératry, préfet, Estancelin, Cochut (ses deux secrétaires)
Histoire « Cet aérostat, construit par les frères Godard, était conduit par le doyen de la famille, M. Godard père, âgé de 70 ans. Parti de la gare d'Orléans, le ballon passa au-dessus du donjon de Vincennes et planait un instant après sur un camp prussien, au-delà de la Marne. Il fut l'objet d'une canonnade, à laquelle les voyageurs se hâtèrent d'échapper en jetant deux gros sacs de lest. Ainsi allégé, le ballon s'éleva rapidement à plus de 6.300 mètres et dépassa les nuages, planant au-dessus d'eux. Pendant longtemps on resta à cette altitude ; mais la réverbération du soleil était si forte, qu'on eût à craindre le déchirement de l'enveloppe par suite de la dilatation du gaz. On évita ce danger en se rapprochant sensiblement de la terre. Puis les voyageurs cherchèrent à reconnaître dans quelle direction ils se trouvaient, n'ayant pas une idée très exacte de la distance parcourue et de la direction suivie. Une plaine déserte, un bois à l'horizon : voilà ce qui s'offraient aux regards. L'endroit sembla propice à une descente. Il était trois heures de l'après-midi. Déjà la soupape était soulevée, l'ancre jetée, lorsqu'à une certaine distance se montra une colonne de soldats qu'il fut facile de reconnaître pour des Prussiens. Impossible de remonter : il fallait pourtant tenter l'aventure. Heureusement que la troupe ennemie, n'ayant rien vu et ne soupçonnant rien, s'éloignait et disparaissait derrière le petit bois, au moment même où atterrissait le ballon.
Mais la descente avait été pour ainsi dire vertigineuse et la secousse terrible. M. de Kératry fut blessé à la tête et à la jambe. Par bonheur des paysans purent recueillir les voyageurs dans une carriole, pendant qu'on transportait dans une charrette, en les cachant sous de la paille, les sacs de dépêches et les pigeons. On était à Brillon dans le département de la Meuse, à 9 km de Bar-le-Duc, et à une soixantaine de lieues de Paris ; l'armée allemande sillonnait le pays. M. de Kératry se hâta de gagner Chaumont, chef-lieu de la Haute-Marne.
Quant à M. Godard, ses voyageurs descendus à terre et à peu près sains et saufs, il ne s'occupa plus que du sauvetage de son ballon. M. Godard a raconté comment les prussiens se mirent à sa poursuite ; comment, après avoir caché le Godefroy-Cavaignac dans un bois, il se vit, par cette terreur qui a paralysé nos campagnes, renvoyé de ferme en ferme, de village en village ; comment, malgré l'opposition du maire d'une localité que nous ne désignerons pas, il trouva néanmoins une hospitalité de quelques heures chez un cabaretier, qui , le lendemain, le conduisit lui-même à Chaumont ; comment enfin il parvint à gagner Tours, où il fut employé dans l'atelier de réparation des ballons. »
F.-F. Steenackers
Documents
Pierre-Edmée Godard, père (1802-1873), pilote photographié par Nadar en 1862.
Pierre-Edmée Godard, père (1802-1873), pilote photographié par Nadar en 1862.
Comte Emile de Kétratry (1832-1904). L armée de Bretagne
Comte Emile de Kétratry (1832-1904). L'armée de Bretagne " était commandée par le Comte Emile de Keratry, le fils d'un homme politique et écrivain qui avait échappé à la guillotine pendant la Terreur. Le Comte avait été député pendant le Second Empire, mais il avait été soldat avant cela, en Crimée et au Mexique. Là-bas, il avait servi sous les ordres de Bazaine. Au moment de la RévolutionKeratry fut nommé préfet de police. Le 14 octobre il quitta Paris en ballon, sur demande de Trochu et Jules Favre, avec mission auprès de Prim pour obtenir le soutien de l'Espagne à la France. Prim et ses collègues refusèrent d'intervenir et Keratry revint à Tours où il se mit à la disposition de Gambetta, qui était un ami très proche. Il fut convenu que Keratry rassemblerait tous les hommes disponibles de Bretagne, les entraînerait et les organiserait. Le camp de Conlie, au nord ouest du Mans fut établi en cette circonstance.
Nbre de pigeons 4 pigeons  Plus d'infos sur les pigeongrammes (Plus d'infos sur les pigeongrammes)
Plis transportés Cachets de départ du 12 au 13 octobre
Cachets d'arrivée du 15 au 18 octobre.

Plis confiés :

  • Chaumont, losange 978 (du 15 au 18 octobre)

(Soit 400 kg de courrier)
Exemples
20c LAURE sur Agence HAVAS Frappée du Cachet à date de PARIS du 13 octobre 1870 à destination de MENDE. Arrivée le 17 octobre
20c LAURE sur Agence HAVAS Frappée du Cachet à date de PARIS du 13 octobre 1870 à destination de MENDE. Arrivée le 17 octobre


Pascal Behr Un grand merci à Pascal Behr (www.behr.fr) pour les exemples de plis illustrant les fiches techniques.


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Toussaint COPPOLANI
Toussaint COPPOLANI

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