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Les pigeongrammes : Le Club l'Espérance


Introduction
La guerre de 1870
L'organisation des Postes et télégraphes
Le Club l'Espérance
Le recrutement des pigeons
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Dagron et la microphotographie
Dépêches-réponses
Pigeongrammes de Dagron
La restitution des dépêches
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L'utilisation militaire des pigeons voyageurs

Dès l'Antiquité, Aristote fait état d'une domestication des pigeons. Les romains en firent des élevages importants (on cite des colombiers de 4 à 5000 pigeons) et répandirent l'usage du pigeon messager.
On trouve une première relation d'un fait militaire au siège de Modène par Antoine, en l'an 43 avant J.-C.
Quant à la poste par pigeon, elle fut utilisée pendant les croisades tant par Saladin ou Nourreddine que par les croisés eux-mêmes.
Après la révolution, les pigeons furent utilisés pour des compétitions, sur lesquelles les gens misaient des sommes importantes d'argent. Ces compétitions furent très en vogue dès 1800 dans le Nord de la France et en Belgique.
La règlementation de la colombophilie faisait obligation aux propriétaires de déclarer les pigeonniers et permettait à l'état de réquisitionner à des fins militaires lesdits pigeons.

L'Espérance


C'est à un club colombophile parisien, L'Espérance, à son Secrétaire Prosper Derouard, son Président Cassiers et leur Trésorier Traclet, que l'on doit la mise en oeuvre de ce service en 1870. D'autres membres joueront un rôle important comme Van Roosebeke qui installera son pigeonnier sur le toit d'une maison rue Saint-Martin.

Edouard Cassiers
Edouard Cassiers


La colombophilie est moins active à Paris que dans le Nord de la France. Des courses de pigeons sont régulièrement organisées en Belgique et à Lille.
A Paris, on manque de pigeons entraînés, et c'est surtout Cassiers qui fournira l'essentiel des pigeons.


Après plusieurs contacts auprès des autorités militaires (et du général Trochu), le 4 septembre, c'est finalement Traclet, et l'un de ses amis avocat, Maître Ségalas qui obtiennent du Directeur des Télégraphes, M. de Vougy, l'autorisation d'installer un colombier au 103, rue de Grenelle. Ce colombier d'ailleurs ne sera qu'un lieu de transit pour les pigeons. En quelques semaines, les colombophiles de l'Espérance réquisitionnent de nombreux pigeons.

Les pigeons sont alors transférés vers la province    Suite / Next   




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Toussaint COPPOLANI
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